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La prochaine étape de la révolution numérique passe par l’engagement décisif des grands secteurs industriels à la faveur de leur transformation digitale sous la pression de la combinaison des game changers : IoT, Big Data et Intelligence Artificielle.

IDATE DigiWorld vient de publier son rapport annuel, le DigiWorld Yearbook. Cette publication a donné lieu à trois événements publics sous le titre « DigiWorld Future » à Bruxelles, Londres et Paris, qui ont réuni plus de 800 professionnels. Ces conférences ont permis à nos équipes, mais aussi à de nombreuses personnalités de premier plan, de discuter des tendances des marchés et de nos scénarios pour l’Internet, les télécoms et la télévision à l’horizon 2025.

En ce qui concerne les tendances, notre idée est qu’il faut dans la période aller au-delà des incertitudes sur l’essoufflement du marché des smartphones, des déceptions des premiers pas des wearables et des délais associés à l’affirmation d’un marché de masse pour la réalité virtuelle. Elles constituent certes des éléments du contexte, de la même manière que les économistes s’inquiètent de la fin de la « loi de Moore » ou de la baisse des gains de productivité depuis 2006.

Attali_Kocher_LemaireMais notre conviction est qu’il existe un potentiel extraordinaire dans les game changers que constituent l’association de l’IoT, du Big Data et de l’Intelligence Artificielle (voire de l’impression 3D). Les engagements considérables de sociétés comme Michelin ou Engie, présentés lors de nos DigiWorld Future[1], vont certainement avoir un impact en termes de productivité et de transformation des chaînes de valeur (avec notamment une tendance à la « servicisation » dans la relation avec le client final). Sans doute est-on à un moment charnière où l’innovation technique foisonne mais où il y a obligatoirement un temps de latence avant de constater ses conséquences positives : le temps que s’assemblent les éléments du puzzle technique (que l’on pense aux problématiques de standardisation encore complexe des réseaux ou des plateformes de gestion de l’IoT) et que se mettent en place les compétences humaines requises et les business plans pertinents.

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Les scénarios du futur

La reconnaissance des tendances est aussi pour nous un socle pour identifier les variables structurantes d’un jeu de scénarios, non pas pour prévoir la stratégie de tel ou tel acteur, mais pour disposer d’une base de réflexion organisée sur les différents futurs possibles, volontairement contrastés.

Ainsi, pour structurer les futurs possibles de l’Internet, nous avons retenu deux grands axes. Un premier axe distingue les scénarios selon qu’ils s’appuient – ou non – sur un niveau important de traitement et de valorisation des données personnelles (plus ou moins contraintes in fine par le degré d’acceptation des internautes et les exigences de la réglementation). L’autre axe permet de définir des scénarios au regard du degré de standardisation et de l’intensité de la concurrence.

Schématiquement, on peut imaginer d’un côté une décomposition extrême des fonctionnalités à travers une offre très complète de solutions Open source et d’API ouverts répondant au paysage rêvé par nos geeks ; tandis que dans l’autre on mettra l’accent sur l’intégration des innovations au sein des grandes plateformes des GAFA combinant effets d’échelle et les économies de réseau.

four_scenarios_for_digital_economy_2025

Mais le mieux est naturellement de se reporter au DigiWorld Yearbook 2016 pour aller plus loin, découvrir aussi les focus réalisés par nos équipes sur les différents marchés et retrouver les informations pertinentes et les analyses sur les principaux événements des 12 derniers mois.

Cela peut aussi être l’occasion pour vous de nous faire des critiques et des suggestions pour l’édition 2017 et les prochaines éditions de « DigiWorld Future » !

Commander le DigiWorld Yearbook 2016


[1] Mais aussi de bien d’autres entreprises de l’industrie (GE, Audi, Airbus, …) ou encore des grandes activités de services dans l’hôtellerie, la finance (banque et assurance), l’audiovisuel ou les télécoms, etc.