Depuis quelques mois, les secteurs de la finance paraissent challengés par la FinTech à travers des agrégateurs, de multiples configurations de paiement ou de banques mobiles, des plateformes de crowd-funding/-lending, ainsi que des crypto-monnaies tel le bitcoin et peut-être avant tout, son infrastructure de blockchain.
Nous en sommes là : la révolution blockchain. Grâce à une technologie de base de données répartie, validant des transactions (constituant un « chaînon ») à travers un collectif d’une multitude d’internautes, on dispose d’un mode de gestion de registres de transactions quasi infalsifiable sans serveur central ni administrateur.
Combinée avec des objets connectés (par exemple une porte d’entrée) et des smart contracts (programmes pour exécuter de façon automatique des contrats quand certaines conditions sont remplies), la technologie blockchain, nous dit-on, pourrait « ubériser » Airbnb en s’affranchissant pour une transaction entre deux individus de tout intermédiaire… Nous n’en sommes pas encore là.
Entre les espoirs des rêves libertariens et les expérimentations ou projets très encadrés des banques ou d’autres entreprises, il est aujourd’hui difficile de se faire une idée définitive de l’efficacité technique de la technologie blockchain ou de la crédibilité d’un monde dans lequel le tiers de confiance en dernier ressort aurait disparu. Il serait toutefois bien imprudent de penser qu’il ne sortira rien de cette technologie[1] (et des multiples start-up qui s’en sont emparées pour des applications dans des secteurs aussi différents que la banque, la distribution d’énergie ou la musique).
Que ce soit à travers notre prochain DigiWorld Summit à Montpellier sur le thème « The Internet of Trust » (15-17 novembre 2016) ou un dossier en préparation de notre revue DigiWorld Economic Journal sur « l’innovation numérique et la transformation dans la finance », les équipes d’IDATE DigiWorld, vous proposeront de revenir sur ces développements fascinants.
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