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IDATE DigiWorld estime une croissance du marché du smart home et smart building de 15% entre 2015 et 2025, un accès au marché de masse qui ne s’est pas développé aussi vite que prévu.

Actuellement, les barrières au développement du marché sont encore trop importantes : le prix encore élevé des appareils connectés, la forte fragmentation technologique, les questions liées au respect de la vie privée et à la propriété des données personnelles, la demande limitée des consommateurs, l’absence de clarification de modèle économique.

Certains produits sont devenus légion auprès du grand public, principalement axés autour de la gestion de l’énergie et de la sécurité, avec les ampoules, les thermostats et caméras de surveillance connectés. En effet, aujourd’hui les consommateurs sont prêts à investir dans des solutions leur permettant de réaliser des économies sur leur facture d’électricité et/ou de leur apporter la tranquillité d’esprit au sein du foyer. Mais de nombreux produits associés au smart home et smart building sont encore considérés comme des gadgets, à l’image des réfrigérateurs ou autres fours connectés dont les prix, pour la plupart, sont encore trop élevés par rapport aux produits non connectés avec des caractéristiques primaires similaires.

De plus en plus d’acteurs, de plus en plus de partenariats

L’écosystème du smart home et smart building est vaste et se caractérise par la présence d’une multitude d’acteurs provenant d’industries différentes. Initialement étaient présents les fabricants d’électronique grand public, d’électroménager, de domotique, d’éclairage et de sécurité. D’autres acteurs sont arrivés sur le marché avec les « pure players » du smart home, mais aussi avec les opérateurs télécoms , des fournisseurs d’énergies ou encore des compagnies d’assurance profitant de leur position privilégiée dans la maison. Les géants de l’Internet sont également présents avec une approche agressive.

Dans cet écosystème très large, nous notons le développement de nombreuses initiatives permettant à l’ensemble d’être interopérable – en termes de variété de produits connectés et de fabricants de produits. Typiquement, de nombreux partenariats technologiques ont été conclus entre les divers acteurs. Des accords commerciaux ont également été mis en place notamment avec les acteurs du bâtiment et du bricolage.

L’assistant vocal au service du marché pour plus d’interopérabilité

Les géants de l’Internet – Amazon, Google, Apple – ont commencé par introduire le marché du smart home via des enceintes connectées capables de contrôler différents objets dans la maison. Mais ces acteurs se sont surtout imposés par leurs assistants personnels à commande vocale comme standard pour connecter l’ensemble des objets du smart home. En effet, alors que l’industrie se penche sur les questions d’interopérabilité entre les différents systèmes, en quelques mois les écosystèmes se sont dessinés avec l’intégration notamment d’Alexa d’Amazon et de Google Assistant dans les objets.

 

Cet article est extrait de l’édition 2017 du DigiWorld Yearbook

À propos du DigiWorld Yearbook

Le best of des analyses des équipes spécialisées d’IDATE DigiWorld, qui suivent toute l’année le développement des marchés télécoms, internet et médias à travers le monde.

Le DigiWorld Yearbook est publié en français et en anglais et est accessible en version papier et PDF

L’édition 2017 sera disponible le 6 juin aux tarifs suivants : Papier : 100 € HT et PDF : 65€ HT

Best-of DigiWorld Future 2016

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